Il est possible de réaliser une donation entre époux : soit une donation de biens présents, soit de biens que l’on aura dans le futur (donation de biens à venir).
Les règles légales prévoient la possibilité ou non d’annuler ces donations en fonction des évènements de la vie (divorce, décès…). Pour le reste, il s’agit de donations, obéissant donc aux règles générales des donations.
Donation de biens présents
Donation intégrée au contrat de mariage
Donation pendant le mariage (acte notarié)
- Si elle prend effet pendant le mariage (exemple : donation d’un immeuble…), elle ne peut plus être annulée.
- Si elle prend effet après le mariage (lors du décès ou du divorce…), elle est librement annulable par le donateur.
- Elles étaient dans tous les cas librement annulables.
- Elles étaient nulles si elles étaient déguisées. Depuis le 1er janvier 2005, cette règle ne s’applique plus.
Donation de biens à venir, ou au dernier vivant
C’est une donation à l’époux survivant d’une partie ou de tous les biens qu’il détiendra au jour de son décès. On parle d’institution contractuelle.
- La donation de biens à venir, ou encore institution contractuelle, est une donation nécessairement notariée : elle est soit intégrée dans un contrat de mariage, soit passée ultérieurement chez un notaire.
- C’est une donation librement annulable par le donateur : soit par acte notarié, soit par testament, sans motif particulier. L’intention d’annuler la donation entre époux doit être claire pour éviter tout litige.
En cas de divorce, elles sont annulées automatiquement, sauf volonté contraire du donateur.
L’objet de cette donation peut être un bien en particulier (un appartement…), ou la quotité disponible spéciale. C’est la part maximale du patrimoine qui peut être transférée au conjoint survivant par donation si le couple a des enfants (qui sont alors héritiers réservataires). Elle est égale à :
- La quotité disponible ordinaire : part de patrimoine pouvant être transmis à quiconque en présence d’enfants (½ pour un enfant, 1/3 pour 2 enfants, ¼ pour 3 enfants et plus).
- L’ensemble de la succession en usufruit.
- ¼ de la succession en pleine propriété et les ¾ en usufruit.
- Le divorce
- Le contrat de mariage
- La succession
- Les droits des enfants sur l’héritage
- Les droits du conjoint survivant sur l’héritage
- Usufruit et nue-propriété
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